AccueilImmobilierLes prix des logements anciens augmentent (presque) partout

Les prix des logements anciens augmentent (presque) partout

+7,2 %. C’est le taux de progression des prix des logements anciens en un an et en France métropolitaine constatée au 4eme trimestre 2021 par Notaires de France.

Dans leur dernière note de conjoncture immobilière, l’organisme remarque qu’en Province, « la hausse des prix des logements anciens reste vive sur un an avec +9 % entre le 4e trimestre 2020 et le 4e trimestre 2021. Comme depuis le début de l’année 2021, la hausse des prix des maisons (+9,4 % sur l’année au 4e trimestre) est plus marquée que celle des appartements (+8 %), ce qui ne s’était pas produit depuis 2018 ».

Logements anciens : l’exception parisienne

En Ile-de-France aussi, la tendance est toujours à la hausse, même si celle-ci est moins prononcée qu’en régions. « Sur un an, la hausse des prix des logements anciens ralentit avec +2,7 % entre le 4e trimestre 2020 et le 4e trimestre 2021. L’augmentation est nettement plus marquée pour le prix des maisons (+7 % sur un an, après +7 % au 3e trimestre et +6 % au 2e trimestre) que pour celui des appartements (+0,6 % sur un an, après +2,6 % et +2,4 %) ».

A noter que Paris intra-muros fait exception à la règle avec des appartements dont les prix « fléchissent même à nouveau légèrement avec – 0,9 % entre le 3e et le 4e trimestre 2021. Sur un an, les prix des appartements parisiens sont en baisse (-1,6 %) ».

Dans le détail, précise Notaires du Grand Paris, le prix au m2 carré dans la capitale « a reculé à 10 550 euros le m² en février 2022, en baisse de 1,2 % en un an. D’après les prix issus des avant-contrats, la tendance baissière se prolongerait les mois suivants. Nous prévoyons un prix au m² de 10 410 euros en juin 2022 en baisse annuelle de 2,4 % et avec un retour au prix observé en mars 2020 ».

Par effet de diffusion, la Petite Couronne devrait voir la hausse du prix des appartements limitée à 1 % en un an. Par contre, en Grande Couronne, l’augmentation de prix devrait connaitre une accélération à 4,5 %, toujours pour les appartements.

L’inflation contre la demande

L’inflation galopante en France (+4,8 % sur un an selon la dernière estimation publiée par l’Insee) va-t-elle impacté négativement le volume de transaction des logements anciens ? Pour Notaires de France, cette situation « pourrait venir altérer la demande et donc faire baisser les volumes, d’autant qu’elle est de nature à peser sur le « reste à vivre » des potentiels acquéreurs, surtout si les salaires n’augmentent pas corrélativement dans le temps ».

Un phénomène que pourrait renforcer la remontée actuelle des taux d’intérêt qui « pourrait exclure du marché immobilier un nombre grandissant de personnes, face à une demande d’apport plus importante », alors même que les banques sont de plus en plus nombreuses à refuser des demandes de prêt.

A noter enfin, qu’en France métropolitaine, « les projections issues des avant-contrats en France métropolitaine prévoient, pour fin mai 2022, une poursuite de la hausse annuelle des prix: de mai 2021 à mai 2022, les prix des maisons anciennes augmenteraient deux fois plus vite (+9,9 %) que ceux des appartements anciens (+4,1 %) ». La situation se complique donc, particulièrement pour les primo-accédants.

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