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Les taux de rendement impressionnants du crowdfunding immobilier

Le crowdfunding immobilier, nouvel eldorado des investisseurs ? Il semble bien que ce soit le cas. Qu’en en juge : le taux des fonds euros d’assurance-vie ne devrait guère dépasser 1%. De son côté, la rémunération du Livret A restera fixée à 0,50% le 1er août 2021, celle du Livret d’épargne populaire demeurant à 1%. Tout cela alors que l’augmentation des prix à la consommation sur un an s’est établie à 1,5% en France au mois de juin.

Le crowdfunding immobilier superperforme

Dans ce contexte en berne, le crowdfunding immobilier fait plus que surnager. A côté des placements traditionnels évoqués plus haut, et qui aujourd’hui ne ramènent plus grand-chose, on peut même dire qu’ils superperforment, offrant des rendements supérieurs à 9%.
La preuve avec le baromètre du crowdfunding immobilier réalisé par Fundimmo et HelloCrowdfunding. Selon l’étude, les résultats du premier trimestre 2021 ne laisse guère de place au doute. Et cela pour le meilleur. En effet, le rendement annuel moyen qu’offre ce type d’investissement est de 9,2%, en légère hausse sur un an.

Vous êtes très intéressés mais ne savait pas trop comment cela fonctionne ? Voici nos explications.

Comment ça marche ?

Grâce au crowdfunding immobilier, un promoteur fait financer ses fonds propres par des particuliers en passant par une plateforme de projets. Cet apport doit lui permettre d’obtenir un financement de sa banque pour qu’il puisse boucler son opération. Une fois les fonds collectés sur la plateforme, le professionnel procède au remboursement des intérêts et du capital au terme de l’emprunt dans la plupart des cas. D’après le baromètre du crowdfunding immobilier, cette durée était de 20,5 mois au premier semestre 2021.

De quoi séduire les investisseurs ? La réponse est positive. Avec 408,1 millions d’euros au premier trimestre 2021 (+ 122% par rapport au premier trimestre 2020), la collecte a retrouvé sa croissance d’avant crise Covid. Elle a permis de financer 468 projets (+104%) pour un montant moyen par collecte de 872 074 euros (+8,5% par rapport au premier semestre 2020).

Dans le même temps, 115,2 millions d’euros ont fait l’objet d’un remboursement (+50% par rapport au premier semestre 2020), représentant 188 projets (+35%). Ces derniers ont principalement concerné la région Île-de-France. C’est elle qui concentre la plus forte collecte (179 millions d’euros sur le semestre). Suivent les régions Sud (77,9 millions d’euros) et Auvergne-Rhône-Alpes (65,2 millions d’euros). Ces trois régions captent 79% de la collecte totale.

En phase de démocratisation

Pour le crowdfunding immobilier, tous les voyants dont donc au vert. « L’augmentation de la taille des projets s’accompagne également d’un nombre d’opérations financées plus important, témoignant de l’installation du crowdfunding immobilier dans le paysage des outils de financement de projets immobiliers pour les professionnels, précise Jérémie Benmoussa, président du directoire de Fundimmo. Ce semestre a également été marqué par le rapprochement entre de grandes banques et des plateformes de financement participatif pour déployer des offres de financement communes. Un nouveau signal très encourageant sur la reconnaissance du crowdfunding immobilier comme une solution de financement complémentaire aux prêts bancaires traditionnels. »

Ne pas sous-estimer les risques

C’est incontestable. Le crowdfunding immobilier connaît actuellement une importante phase de démocratisation. Mais, comme pour comme pour tous les placements, particulièrement quand le rendement est important, il n’est pas sans risque.

Le risque de défaut (perte du capital et/ou des intérêts) n’est pas nul. Certes, le taux de défaut s’établit actuellement 0,10%, en baisse de 0,06 point par rapport à l’année 2020. Toutefois, les retards, signes avant-coureurs d’un défaut potentiel, ne sont pas rares : 7,1% pour les délais supplémentaires inférieurs à 6 mois et 6,2% pour ceux supérieurs à 6 mois.

D’où, comme d’habitude en matière d’investissement, l’impératif de ne jamais mettre tous ses œufs dans le même panier. La diversification reste un atout-maître, même en matière de crowdfunding immobilier. C’est pourquoi il vaut mieux placer un millier d’euros sur différents projets et différentes plateformes que 10 000 euros sur un projet unique.

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