AccueilBourse & MarchésS&P 500, action Snap… que se passe-t-il sur les marchés financiers ?

S&P 500, action Snap… que se passe-t-il sur les marchés financiers ?

Taux d’intérêt à la hausse, inflation, volatilité des marchés… l’année 2022 ne s’annonce pas comme le meilleur millésime de la dernière décennie.

L’environnement actuel n’est pas propice à l’investissement. La guerre en Ukraine aura eu des conséquences importantes sur l’économie mondiale mettant en suspens investisseurs et entreprises qui attendent les premiers signes d’une reprise pour relancer la machine.

La chute vertigineuse du S&P 500 ETF  et de l’action Snap illustre parfaitement la situation que nous traversons.

S&P 500 : la chute du plus emblématique des trackers boursiers

0,8 % de moins que la vielle, le S&P 500 ne cesse de surprendre par sa dégringolade. Il faut remonter au mois de mai 2020 et la crise du coronavirus pour retrouver son cours dans le rouge.

L’éventail des préoccupations s’est largement élargi au cours des derniers mois.

L’augmentation des taux d’intérêt n’a pas aidé à rassurer les investisseurs. Pour Éric Leve, investissement manager pour la société Bailard, l’inflation au même titre que la hausse des intérêts bancaires n’est que la partie observable de l’iceberg.

Le marché immobilier est en chute libre et pourrait subir un recul de 12 % dans les semaines qui arrivent. C’est aussi le marché de l’emploi qui est touché de plein fouet avec une hausse de 0,3 % du nombre de chômeurs entre mars et avril 2022. Les entreprises, frileuses à l’idée d’investir en raison d’un climat économique instable, ne sont pas enclines à prendre des risques.

Ce sont donc les inquiétudes concernant le ralentissement de la croissance qui ont contribuées à faire baisser le tracker boursier S&P 500 d’environ 20 % comparé à son plus haut niveau de janvier.

L’action Snap au plus bas

Snap la maison mère de l’entreprise américaine Snapchat a clôturé le 25 mai à 14 dollars. C’est historiquement le jour le plus noir entrainant dans sa chute d’autres réseaux sociaux comme Méta ou Alphabet.

Après la sortie d’Evan Spiegel sur la possibilité que Snap n’atteigne pas les résultats escomptés, les investisseurs se sont retirés en masse avec pour conséquence la chute vertigineuse du cours de l’action Snap.

Le sommet avait été atteint en septembre 2021 avec une action à plus de 75 dollars. Mais depuis, les choses ont bien changé et les actions Snap sont en baisse d’environ 84 % ce qui ne laisse rien présager de très rassurant pour la suite.

Un modèle basé sur la publicité qui ne semble plus fonctionner aussi bien qu’avant. Snapchat, mais aussi Facebook ou YouTube font partie de ces plateformes sociales qui n’ont pour revenu principal, que les recettes publicitaires. Meta clôture à -7,62 %, Pinterest à -23,64 %. Alphabet et Twitter s’en sortent un peu mieux avec -5 %.

Il semblerait que l’inflation et l’instabilité économique engendrée par la guerre en Ukraine aient obligé les publicitaires à repenser leur budget. Un manque à gagner certain pour ces réseaux sociaux qui n’ont d’autre choix que de réduire leur dépendance aux revenus publicitaires pour créer un nouveau business modèle.

Les secteurs d’avenir : les meilleures actions en bourse 2022

Dans ce contexte économique morose, il est important d’adopter une stratégie d’investissement sur le long terme. La tentation de placements au rendement rapide doit être remplacée par l’achat de titres dans des secteurs à forte valeur pour les années à venir.

L’environnement inflationniste élevé devrait se poursuivre compte tenu de la guerre entre l’Ukraine et la Russie. Un véritable défi pour les entreprises qui vont devoir accepter une baisse de leurs marges si elles veulent conserver un volume de ventes équivalent. Dans le cas contraire les marchés, et ce, tous secteurs confondus, pourraient rencontrer de grandes difficultés.

Mais au-delà de la panique généralisée, certains secteurs arrivent encore à promettre de solides rendements avec des perspectives de croissance intéressantes.

 

Les nouvelles technologies

Elles auront transformé nos usages quotidiens et notre manière de communiquer. Le développement de l’intelligence artificielle, de la fintech ou encore des cryptomonnaies confèrent une attractivité au secteur et attirent les investisseurs.

eBay : L’action eBay a su résister malgré les différentes crises et l’arrivée massive des concurrents. La marketplace américaine rassure les investisseurs avec un titre valorisé à 44,81 USD.

Shopify : L’action Shopify est l’une des grandes gagnantes du coronavirus. Avec le boom du commerce en ligne, l’entreprise canadienne a vu son action s’envoler. La baisse observée, depuis janvier de cette année, permet de rentrer au capital de la société pour un prix très raisonnable de 330 dollars environ au lieu des 1500 de novembre 2021.

L’industrie du textile

Si les modes se font et se défont, la demande en vêtements n’est, quant à elle, pas prête de s’arrêter. Avec une croissance de la population à plus de 1 % par an la demande ne risque pas de faiblir.

Lululemon : La marque canadienne de vêtements pour homme et femme présente tous les signaux au vert profitant de la dynamique du marché.

L’énergie

La crise en Ukraine aura mis en exergue l’importance d’une indépendance énergétique. Électroménager, carburant pour voiture ou avion… l’électricité, mais aussi les combustibles fossiles comme le pétrole et le gaz sont devenus des enjeux capitaux. Mais le marché est porté, aussi et surtout, par les énergies renouvelables telles que l’hydroélectricité et l’énergie solaire. La demande mondiale grandissante pour les énergies sans fin, fait de cet investissement, un placement sûr et rentable à long terme.

Suncor energy : L’entreprise se veut être le fer de lance du changement énergétique global. Elle jouit d’une bonne image auprès des investisseurs et sa grande stabilité fait de Suncor l’une des capitalisations boursières les plus attractives pour cette année. Rares sont les actions qui peuvent se targuer d’entrer dans le club très fermé des titres en croissance du début de l’année. L’action Suncor enregistre + 52 % depuis l’ouverture des marchés de janvier.

 

 

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