Les actions sont des parts de propriété d’une entreprise qui sont négociées sur un marché boursier public. Les investisseurs achètent et vendent des actions sur le marché boursier pour réaliser des bénéfices. Les actions offrent à leurs détenteurs le droit de percevoir des dividendes.
Les obligations, en revanche, sont des titres de créance qui offrent un revenu régulier à un taux d’intérêt fixe. Les gouvernements et les organisations émettent des obligations pour lever des fonds auprès du public pour des projets tels que la guerre ou le développement. Les spécificités des obligations incluent la date d’échéance, le taux d’intérêt et le montant à rembourser à l’échéance.
La question de l’échéance
Une autre différence majeure entre les actions et les obligations est que la date d’échéance des obligations n’est pas flexible. Il faut se conformer à la date d’échéance des contrats obligataires.
Le rendement de l’investissement ne peut être perçu qu’à l’échéance du titre. Ce n’est pas le cas des actions.
Rendements et risques
Une autre différence entre les actions et les obligations est que ces deux instruments ont des rendements différents. Les obligations sont assorties d’un taux d’intérêt fixe qui s’ajoute au montant du capital à l’échéance. Les actions n’ont pas de rendement défini.
Avec les actions, il existe une forte possibilité d’obtenir des dividendes élevés, mais elles ne sont adossées à aucun d’intérêt fixe comme le sont les obligations. En effet, ces dernières sont des instruments de dette, contrairement aux premières.
L’autre aspect qui mérite d’être pris en considération est que les obligations sont moins risquées que les actions. Elles ne dépendent pas de la volatilité du marché boursier et sont, on l’a vu, émises à un taux d’intérêt fixe.
En revanche, c’est l’inverse pour les actions. Celles-ci sont risquées et ne délivrent aucune certitude. Si certains investisseurs peuvent réaliser des bénéfices importants, d’autres peuvent être confrontés à des pertes massives.
En outre, la volatilité des marchés boursiers peut également affecter gravement leur rendement. L’une des plus grandes différences entre ces deux types d’investissement est donc le risque qu’ils comportent.
Droits
La dernière différence entre ces deux instruments financiers réside dans le fait qu’en négociant des actions, les investisseurs peuvent obtenir des droits de vote au sein d’une société.
Comme l’autorité qui les émet est une société privée, elle étend simultanément ses droits de vote au prorata du nombre de parts détenues par un investisseur par rapport aux capitaux propres.
Les obligations, quant à elles, ne sont pas assorties de droits de vote. Ce sont de simples instruments de dette qui promettent un retour sur investissement du montant principal ajouté au taux d’intérêt.
Bien qu’elles fournissent des fonds à un gouvernement ou à une organisation particulière, leur détention ne permet pas à quiconque d’avoir son mot à dire dans les opérations et les décisions de l’institution.