Les arnaques à la transition énergétique se multiplient. L’avertissement est à prendre au sérieux puisqu’il vient directement de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Le gendarme français de la Bourse est catégorique. Les offres frauduleuses dans le domaine pullulent désormais. Ce qui explique que l’organisme appelle désormais les épargnants à « la plus grande vigilance ».
Les fraudeurs ne manquent pas d’imagination quand il s’agit d’imaginer les arnaques à la transition énergétique qui, à leurs yeux, seront les plus susceptibles d’embobiner les personnes. Les voici qui, selon l’AMF, proposent aujourd’hui des livrets « hydrogène », « pétrole » ou « solaire » sortis tout droit de leur imagination.
Les différentes formes d’arnaques à la transition énergétique
Les arnaques à la transition énergétique prennent également d’autres formes comme des investissements dans des éco-parkings (c’est-à-dire équipés de bornes de recharge électrique) ou bien encore dans des centrales photovoltaïques dispersées dans toute l’Europe. Tout cela est, bien entendu, sorti tout droit de l’imagination des arnaqueurs.
En conséquence, ces derniers ne reculent devient rien pour tenter de crédibiliser leurs propositions frauduleuses. Les arnaqueurs vont jusqu’à usurper l’identité d’entreprises, d’opérateurs immobiliers ou bien encore de professionnels de la finance reconnus dans leurs secteurs respectifs.
Et comme si cela ne suffisait pas, les fraudeurs n’ont aucun problème pour affirmer que les offres proposées bénéficient de l’approbation des autorités et organismes de régulation tels que l’ACPR en France, ou bien encore la Banque centrale européenne (BCE).
Si l’on vous propose de telles offres – souvent accompagnées de la promesse d’un taux de rendement élevé (jusqu’à 12 %, ce qui peut être très alléchant en ces temps de forte inflation), vous l’aurez compris, passez votre chemin.
Bien procéder pour ne pas se faire avoir
Afin de mieux repérer les arnaques à la transition énergétique, l’AMF prévient. Si vous êtes sollicités, il faut toujours penser à vérifier que les personnes sont bien habilitées à le faire. Le conseil en investissement est une activité réglementée. Pour vérifier la réalité de l’habilitation, les épargnants peuvent se rendre sur le registre Regafi et le site de l’Orias.
L’institution rappelle également quelques règles de base, parmi lesquelles : ne pas communiquer des données personnelles à des sites douteux ; prendre le temps de la réflexion après une proposition et ne pas y répondre tout de suite ; se méfier des promesses de gains rapides sans contrepartie.
L’Autorité des marchés financiers tient à jour une liste noire des sociétés et sites non autorisés. Il est toujours bon de la consulter. Pour autant, ils ne sont pas exhaustifs. De nouveaux arnaqueurs apparaissent tous les jours. La méfiance est donc constamment requise. En d’autres termes, il faut toujours faire attention à ne pas laisser baisser sa garde. En matière d’investissement, c’est, incontestablement un impératif.