Avec un taux de rendement qui tourne autour de 4 % bruts annuels, les résidences étudiantes peuvent représenter un excellent investissement. A condition de bien choisir. On vous dit tout.
Les avantages d’une résidence étudiante
Il y a en France un peu de 2,5 millions d’étudiants. Le marché du logement étudiant se porte bien. Le risque de vacance locative y est plutôt faible dans la mesure où la demande est supérieure à l’offre. Autre avantage, les revenus locatifs sont garantis. En effet, investir dans une résidence étudiante, c’est également signer un bail commercial avec le gestionnaire de résidence qui s’occupe de tout (ou presque). Cela, bien entendu, sécurise de manière importante l’investissement (pour autant le capital ne bénéficie de son côté d’aucune garantie).
Comment se présente-t-elle
Une résidence étudiante est, en générale composée d’une centaine de logements. Equipée et fonctionnelle, elle propose également un ensemble de services comme le petite déjeuner, la fourniture du linge de maison, le nettoyage des locaux, etc. Le niveau de services proposé est d’ailleurs un facteur important de l’attractivité de la résidence.
Comment choisir la « bonne » résidence
Comme d’habitude, en matière d’immobilier, l’emplacement joue un rôle capital. La « bonne » résidence étudiante va donc être celle qui sera située près d’un campus, qui bénéficiera de la proximité des transports en commun, des centres de commerce et de loisirs.
Privilégiez l’achat à crédit
Vous souhaitez achetez un logement dans une résidence étudiant ? Privilégiez toujours l’achat à crédit même si vos moyens vous permettent de débourser la somme comptant. « Mais si je le peux, pourquoi devrais-je payer les intérêts », allez-vous objecter ? Tout simplement parce que grâce aux dispositifs LMNP ou Censi-Bouvard, vous allez pouvoir déduire ces derniers de vos revenus locatifs imposés. Une bonne nouvelle, non ?
La défiscalisation à la loupe
Oui, en investissant dans une résidence étudiante, vous allez donc pouvoir mettre en œuvre des processus de défiscalisation.
Le statut LMNP
Pour bénéficier du statut de loueur meublé non professionnel, il faut remplir deux conditions :
- Ne pas percevoir plus de 23 000 euros de recettes issues de loyers chaque année.
- Le montant de ces revenus ne doit pas être supérieur à celui des autres revenus professionnels de du foyer fiscal. Il ne peut donc être source principale source de revenu.
Par ce que du point de vue fiscal, louer un appartement meublé est assimilé à une activité de commerçants, il est possible de choisir entre deux régimes fiscaux : celui du micro BIC ou seuls 70 % des revenus sont imposables pour les locations non meublés ou le régime LMNP au réel par l’intermédiaire duquel il est possible de réduite fortement le niveau d’imposition. En effet, dans ce cas, il est autorisé de déduire des revenus locatifs les différentes charges (intérêts du prêt, taxes , frais de gestion…) ainsi que les amortissements.
Le dispositif Censi-Bouvard
Avec ce dernier, la réduction d’impôt obtenue est de 11 % du montant hors taxe de votre investissement dans une résidence étudiante sur 9 ans dans la limite de 300 000 euros investis.
Il est également possible de récupérer la TVA comprise dans le prix d’achat du logement (19, 6 %). Pour pouvoir bénéficier de ce dispositif, il faut avoir opter pour le régime BIC. De plus, ces avantages fiscaux sont pris en compte dans le calcul des niches fiscales, limitées à 10 000 euros maximum par an.