AccueilImmobilierLa tokenisation démocratise l’accès à l’immobilier

La tokenisation démocratise l’accès à l’immobilier

La blockchain est avant tout connue car elle est le socle technologique sur lequel repose l’écosystème des cryptomonnaies. Mais son utilisation s’étend désormais à de nombreux secteurs. Le domaine juridique est un exemple. L’immobilier, un autre. Désormais, par le biais de la tokénisation, la blockchain permet de démocratiser l’investissement dans la pierre. Une voie à explorer alors que la hausse des taux d’intérêt exclut de nombreux ménage du marché de l’immobilier.

Qu’est-ce que la tokenisation de l’immobilier ?

Avec la tokenisation (qui repose donc sur la blockchain), l’actif immobilier (un appartement, une maison…) est fragmenté en jetons numériques. Ces derniers représentent la propriété sous-jacente avec tous les droits, par exemple celui de percevoir le loyer des biens loués, et devoirs qui y sont attachés.

A titre de comparaison, cela ressemble à la détention de parts sociales d’une SCPI. L’utilisation de la blockchain permet de s’assurer de l’authenticité des tokens et de garantir l’exactitude des informations stockées.

Quels en sont les avantages ?

  • L’immobilier est réputé pour être peu liquide. La tokenisation permet de répondre à ce problème. Lorsqu’un bien immobilier est fractionné, sa liquidité s’améliore. Plutôt que de vendre l’ensemble de la propriété en une seule fois, les propriétaires de jetons peuvent vendre leurs jetons rapidement.
  • L’immobilier coûte cher. La tokenisation donne aux petits investisseurs la possibilité de rentrer sur un marché dont ils sont souvent exclus. En effet, grâce à cette dernière, des actifs de valeurs conséquentes sont découpés en petites fractions, rendant cet accès plus facile au plus grand nombre. Certains sociétés spécialisées dans la tokenisation de l’immobilier offre des tickets d’entrée très abordables, par exemple à partir de 50 euros. La revente du bien (ou plus exactement des fractions du bien) se fait généralement via trois possibilités. Soit via la société émettrice des jetons, soit au sein des plateformes crypto sur les plateformes d’échanges décentralisées, soit de gré-à-gré.

Des interrogations qui demeurent

Le monde de la tokenisation des actifs immobiliers est en pleine constitution. En conséquence, certaines questions n’ont toujours pas trouvé de réponses. C’est, par exemple, le cas des sujets d’ordre réglementaire.

En la matière, la réglementation (qui peut varier d’un Etat à l’autre) n’est toujours pas stabilisée. On le sait, la technologie avance toujours plus vite que le droit. Mais cette incertitude peut freiner les velléités des investisseurs et, au final, la croissance du secteur.

La question fiscale fait également partie des questions à régler. Mais nul doute, que tout cela finira par trouver les réponses souhaitées. Ainsi, en France, les tokens sont soumis à une réglementation financière spécifique (titres financiers ou ICOs depuis la loi PACTE).

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