Théorisée par les économistes, l’existence des cycles économiques est déjà attestée dans la Bible. La preuve avec l’histoire de Joseph qui dévoilera au Pharaon d’Egypte que le pays bénéficiera de 7 années d’abondance, suivies de 7 années de disette. En bourse, les cycles existent aussi. Et bien comprendre le mécanisme est une des clés qui permet de faire fructifier un investissement.
Comment identifier les cycles boursiers
Un cycle boursier est composé de 4 étapes :
• L’accumulation , c’est quand les investisseurs – pensant que le pire est passé, que les marchés ont atteint un « creux » et que les perspectives économiques semblent bonnes – recommencent à acheter. Essentiellement, les prix sont bas et la valeur est élevée.
• Le balisage est la deuxième vague d’achat, lorsque le marché est plus stable. Cette étape est plus facile à identifier, les médias et les organes d’information soulignant la tendance à la hausse et les investisseurs continuant d’investir sur les marchés.
• La distribution est la phase où les prix sont à leur maximum. Le « marché haussier » qui poussait les prix à la hausse commence lentement à se stabiliser, et une quantité relativement égale d’achats et de ventes est observée.
• La tendance baissière est la dernière étape, déclenchée par des ventes généralisées, alors que les investisseurs tentent de sécuriser leurs bénéfices et d’éviter des pertes financières importantes. Une phase de tendance baissière prolongée devient un « marché baissier ».
En théorie, les actions devraient refléter les cycles commerciaux et économiques, car ces cycles déterminent la santé sous-jacente des entreprises et présagent leurs perspectives d’avenir. Mais en réalité, les déconnexions entre la bourse et l’économie sont courantes.
Bull et Bear Market
De manière générale, les marchés haussiers (bull market) sont de longues périodes au cours desquelles les cours boursiers augmentent généralement, souvent sur plusieurs années.
Les marchés baissiers (bear market), en revanche, sont généralement des périodes plus courtes au cours desquelles des facteurs fondamentaux font baisser les cours des actions d’environ 20 % ou plus par rapport à un sommet ou à un sommet du marché antérieur.
Depuis 1946, les actions américaines ont subi 11 marchés baissiers d’une durée moyenne de 16 mois et ont chuté en moyenne de 34 % des rendements des prix. Au cours de la même période, les marchés haussiers ont duré en moyenne près de cinq ans et 149 % dans l’indice des valeurs S&P 500.
On le voit. Les marchés haussiers ont, en moyenne, duré beaucoup plus longtemps et leurs rendements sont souvent beaucoup plus forts que les marchés baissiers.
Volatilité
Dans le même temps, il convient de noter que des périodes de volatilité peuvent exister à la fois quand les cycles sont haussiers, mais aussi baissiers. D’autre part, les marchés ne sont pas à l’abri n’événements imprévisibles ou soudains comme les faits l’on maintes fois démontrés (crises des subprimes, guerre en Ukraine…).
D’où la nécessité de diversifier son portefeuille. La diversification est définie comme le processus de sélection et d’allocation des actifs d’investissement d’un portefeuille de manière à réduire l’exposition aux sources de risque. Elle permet de réduire les risques, lisse les rendements et contribue à améliorer la performance du portefeuille à long terme.