Vous êtes propriétaire d’un bien immobilier situé dans une des villes moyennes de France ? Vous êtes un (e) heureux (se) homme/femme. En effet, le 3ème Baromètre de l’immobilier des villes moyennes, publié conjointement par Notaires de France et Action Cœur de Ville confirme leur attractivité retrouvée, inscrivant le mouvement dans une tendance de fonds.
Le document confirme ainsi, « la reprise particulièrement marquée sur le marché de l’immobilier des villes moyennes après deux années impactées par la pandémie, avec une dynamique positive entre 2020 et 2021, tant au niveau du volume des ventes que de l’évolution des prix ».
Parmi les atouts dont ces dernières bénéficient, figurent la superficie plus grande des logements, leur accessibilité qui est supérieure à celle des grandes métropoles, les services essentiels qui sont situés à leur proximité, et un cadre de vie qui s’avère plus agréables grâce, notamment, à la présence de nombreux espaces naturels.
Villes moyennes : une tendance de fond
Prenant comme référence 200 communes qui bénéficient du programme public « Action Cœur de ville » visant à redynamiser leurs centres-villes, le document confirme que « depuis 2018, le volume des ventes a augmenté de 17 % dans les villes bénéficiaires du programme et même de 20 % lorsque l’on considère l’ensemble de l’agglomération. Cette hausse du volume des ventes concerne 164 villes sur 2001 étudiées sur la période et, dans 137 d’entre elles, cette augmentation des ventes a été corrélée à une augmentation semblable des prix, de l’ordre de 16,6 % pour les maisons anciennes et de 15 % pour les appartements anciens ».
Entre 2020 et 2021, confirme cette tendance de fond touchant les villes moyennes. Mieux, « depuis 2018, le volume des ventes a augmenté de 17 % dans les villes bénéficiaires du programme et même de 20% lorsque l’on considère l’ensemble de l’agglomération. Cette hausse du volume des ventes concerne 164 villes sur 2001 étudiées sur la période et, dans 137 d’entre elles, cette augmentation des ventes a été corrélée à une augmentation semblable des prix, de l’ordre de 16,6 % pour les maisons anciennes et de 15 % pour les appartements anciens ». Pour 156 villes sur les 200 étudiées, on constate une augmentation du volume des ventes de 12 %.
Dans le même temps, « cette hausse du volume des ventes est couplée à une hausse des prix de l’immobilier dans 109 villes du programme entre 2020 et 2021, signe de la vitalité du marché. L’augmentation des prix médians au mètre carré des appartements est semblable à celle observée au niveau national, avec une hausse de 7,5 %, d’ailleurs similaire à celle du prix des maisons anciennes (+7,9%) ».
Vers un retournement du marché ?
Qu’en sera-t-il pour 2022 ? L’augmentation des taux d’intérêt a déjà ses effets et se Selon le baromètre épargne et placements BPCE/Audirep, seulement 21 % des Français jugent le moment favorable pour acheter. De quoi provoquer un retournement du marché et une baisse du prix de l’immobilier, y compris dans les villes moyennes ? Il reste encore trop tôt pour le dire. Fin mars 2022, le prix moyen du m2 signé était de 3 316 euros, soit en augmentation de 1,7 %, mais à un rythme moindre que précédemment.
Seule Paris échappe à la tendance. En mai, la capitale française enregistrait une baisse des prix pour le 8eme mois consécutif avec un m2 à 10 176 euros, en repli de 0,2 % sur un mois.